jeudi 26 avril 2012

À la découverte d'Albi en Train & Vélo


Deuxième volet de notre série consacrée aux balades en vélo. Aujourd’hui, c’est le Tarn qui est à l’honneur. Le département a aménagé une voie verte entre Albi et Castres, véritable « autoroute » pour cyclistes ! Pour s’y rendre, l’idéal est le concept Train + vélo au départ de la gare Matabiau. L’occasion de découvrir Albi, avant la reprise dès le lundi 30 avril des travaux destinés au doublement de la ligne Toulouse/Saint-Sulpice.


Une ancienne voie ferrée
Musée Toulouse-Lautrec, cathédrale Sainte-Cécile, jardins de l’archevêché… une visite de la cité albigeoise s’impose avant le début de l’escapade au cœur du Tarn. À quelques kilomètres du centre-ville, existe une voie verte nommée « Chemin des droits de l’homme ». Il s’agit de l’ancienne voie ferrée reliant Castres à Albi. L’itinéraire est sécurisé, des barrières interdisent l’accès des véhicules motorisés, des points d’eau sont présents… tout est mis en oeuvre pour permettre aux cyclistes de passer un agréable moment. Des étapes dans les villages de Lautrec ou Labastide-Dénat sont autant de pauses envisageables. Le tracé est de 44 kilomètres et l’arrivée se fait directement dans le centre-ville de Castres.
Pour les plus courageux…
Le retour à Toulouse peut se faire à vélo et en direction du Canal du Midi. Un itinéraire cyclable, dit Véloroute, d’une trentaine de kilomètres, permet d’atteindre Revel. Des panneaux balisent le tracé. Une fois à Revel, au pied de la Montagne noire, les cyclistes rejoignent la « Rigole de la Plaine », la seconde voie verte du Tarn, pendant une quinzaine de kilomètres. Une piste en terre d’une vingtaine de  kilomètres prend le relais en descendant jusqu’au Canal du Midi, au niveau du seuil de Naurouze. Comptez encore cinquante kilomètres pour revenir dans le centre-ville toulousain.
www.tourisme-midi-pyrenees.com
et www.af3v.org
  
Direct Matin édition Toulouse , n°650

 
Les avantages du concept « Train & Vélo »
+ Économique : Le transport du vélo dans le train TER est gratuit.
Des équipements sont prévus à cet effet pour l’accrocher. La carte
« Pack liberté » vous permet de voyager le week-end à moitié prix.
+ Écologique : L’intermodalité, qui implique plusieurs modes
de transport au cours d’un même déplacement, est ici favorisé.
+ Pratique : L’usager n’est pas tributaire d’un point de retour figé.

Les inconvénients 
- Horaires : Tous les trains ne prennent pas les vélos.
- Accessibilité : En gare de Matabiau, le passage
d’un quai à l’autre se fait vélo sur les épaules.
- Fréquentation : Mieux vaut éviter les heures de
pointe. La ligne Albi/Toulouse est particulièrement
fréquentée le dimanche, en fin de journée.





ALBI

Albi, surnommée "la ville rouge" car bâtie en brique et en terre cuite, est la préfecture du Tarn. La ville est dominée par l'imposante silhouette de la cathédrale-forteresse Sainte Cécile. L'ensemble urbain, construit tout autour, forme la Cité épiscopale. Depuis le 31 juillet 2010, celle-ci est devenue le 34e site français inscrit sur la liste du patrimoine mondial de l'Unesco. Il s'agit du 3e en Midi-Pyrénées. Dans le sud-ouest, l'Unesco a déjà distingué la Cité de Carcassonne, les Chemins de St-Jacques-de-Compostelle, le Canal du Midi, le Mont Perdu (comprenant notamment le Cirque de Gavarnie).
Le périmètre retenu à Albli comprend :
- la cathédrale Sainte Cécile, construite au lendemain de la Croisade contre les albigeois (1282) afin d'affirmer définitivement l'autorité chrétienne ;
- le Palais de la Berbie, qui abrite depuis 1922 le musée Toulouse Lautrec ;
- l'église Saint-Salvi et son cloître ;
- le Pont-vieux ;
- une partie des berges du Tarn.
Le classement à l'Unesco, demandé depuis 1996, permettra à Albi d'attirer plus de touristes et de bénéficier plus facilement d'aides pour entretenir le site.







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